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Carte postale ancienne Hôtel de Ville de Guer

Guer dans le temps

Retrouvez ici les informations relatives à l'Histoire de la commune de Guer.

Successivement appelée : Plebs condita Guern, Ar-Guern, Wern (1137), Guern (836) ou Danguern ; la Ville de Guer doit son origine à Saint Malo, premier évêque d’Aleth. Il construisit au VIIe siècle un ermitage ; à l’endroit même où se trouve aujourd’hui l’église Saint Gurval.

Guer, carrefour historique de la Bretagne

La ville de Guer est située en haute Bretagne, en plein pays Gallo ; pays dont la langue est à différencier de langue bretonne, parlée en basse Bretagne.

LE SAVIEZ-VOUS ?
Le terme gallo vient d’une racine celtique “gall”. Il désigne en Bretagne celui qui utilise la langue romane de Haute Bretagne, distincte du breton. Le Gallo n’est pas un patois, ni un dialecte du français mais une langue d’oïl. Au même titre que le picard en Picardie, le francien en Ile-de-France, ou le provençal en Provence ; le gallo est issu du latin populaire. Héritier du latin de Gaule, le gallo a reçu des influences gauloise, germanique, scandinave et bretonne.

Elle faisait partie historiquement de la province ou pays de Saint-Malo ; les évêques de Saint Malo avaient d’ailleurs leur résidence d’été à Saint-Malo de Beignon, commune proche de Guer, ou elle subsiste encore ainsi que son jardin d’agrément

Situé à mi-chemin entre Rennes et Vannes, la pays de Guer-Coëtquidan ( Pagus Guernius) connut sa première occupation humaine à l’âge de pierre il y a environ 5000 ans, au lieu-dit “les pierres droites”, sur les hauteurs de Monteneuf. Ces multiples vestiges plaçaient déjà le pays sous le double signe d’un carrefour et d’une place stratégique.

La région fut aussi, romaine ; en témoignent les nombreux vestiges encore visibles aujourd’hui : voies romaines, camp de Saint-Etienne ou la villa découverte lors de la percée de la nouvelle RN24 sur le camp militaire.

Une histoire militaire ancrée

Mais la Ville et le Pays de Guer-Coëtquidan connurent leur véritable développement grâce à d’importantes implantations : d’abord, en 1878, la construction sur les landes de Coëtquidan d’un champ de tir d’artillerie ; puis à partir de 1906, avec l’extension du camp militaire (plus de 5000 ha), où le champ de tir initial se transforma en camp d’instruction d’infanterie (10 à 12.000 soldats y manœuvraient chaque année).

Enfin à partir de juillet 1945, par l’arrivée des Écoles Militaires -Écoles de formation des Officiers de l’Armée de Terre. C’est une communauté d’environ 5000 personnes -militaires, employés civils et leurs familles-, qui vinrent stationner en permanence au village de Bellevue.

Une ville bien desservie

Plus récemment, à partir de 1994, la mise en service de la voie express à 4 voies qui contourne le camp par le sud. Elle permit la construction et le développement de zones d’activités industrielles. Mais avant elle, une autre voie de communication importante avait été développée pour permettre l’acheminement des troupes et des matériels à Coëtquidan ; la Voie ferrée dite T.I.V. (Tramway d’Ille et Vilaine).

Guer, chef lieu de canton

Aujourd’hui administrativement, la ville de Guer, située à l’Est du département du Morbihan est Chef lieu de canton du pays de Guer, qui lui-même est inclus dans le Pays de Ploërmel – Cœur de Bretagne – Porhoët.

Son pays traditionnel ou terroir culturel est le pays de PORHOËT ou Porc’hoed, centre-sud.

Pour plus d’informations sur Guer et son histoire, n’hésitez pas à visiter un site qui lui est consacré.